Le service civique international : l'expérience d'une vie au service des autres

La FNPSL s’est engagée pour la solidarité internationale en 2017. Afin d’atteindre cet engagement, nous avons décidé de mettre notre expertise et nos capacités organisationnelles au service d’associations qui poursuivent le même but que nous dans d’autres pays. C’est ainsi que des volontaires français viennent apporter leur aide à l’association humanitaire BADED située au Sénégal et qui vient en aide aux enfants exclus du système scolaire et parfois désocialisés. À l’heure actuelle, ce sont près de 250 enfants qui bénéficient des services de l’association.

Nous vous proposons de mettre en lumière l’expérience de Manon, bretonne de 22 ans, qui a réalisé une mission de service civique au sein de l’association BADED, et qui a gentiment accepté de nous partager son expérience. Diplômée d’une Licence en Commerce Equitable et sensible aux sujets sociétaux et environnementaux, elle est devenue volontaire pour une durée de 10 mois.

Est-ce que tu peux nous dire comment s’est passée ton arrivée au sein de l’ONG ?
- J’étais déjà au Sénégal car je venais de finir un stage d’étude. Le service civique m’a ainsi permis de rester plus longtemps dans ce pays où je me sens bien. J’ai été logé chez les membres de l’association pendant la durée de ma mission. Tout le monde était gentil et attentionné, ça a facilité mon adaptation sur place.

Quelles ont été tes missions avec BADED ?
- Je travaillais avec des enfants qui souffraient de handicaps physiques ou mentaux. Ma mission était de les aider dans leurs tâches quotidiennes. Mon rôle était de les encadrer, tout en essayant de les rendre plus autonomes. Cela passait par des activités et des jeux avec eux par exemple.

Qu’est-ce que tu retiens de cette expérience ?
- Je retiens beaucoup de choses positives de cette expérience. Tout d’abord d’un point de vue humain, en voyant le sourire des enfants et les progrès qu’ils ont réalisés. La découverte du Sénégal et de sa culture est aussi quelque chose que j’ai aimé. C’est juste dommage que la crise du coronavirus ait modifiée la vie de l’association comme les écoles ont été fermées, par mesure de sécurité.

Maintenant que ta mission est terminée, quels sont tes projets pour l’avenir ?
- J’ai décidé de rester vivre au Sénégal. Je me plais ici et je me sens acceptée par les gens. J’ai maintenant un emploi, et à terme, j’envisage à créer une ONG pour faire découvrir la boxe aux enfants sénégalais.

Dernière question, as-tu des conseils à donner à nos jeunes lecteurs qui aimeraient se lancer dans une expérience de solidarité internationale comme celle que tu as faite ?
- Oui, je leur dirai : allez-y ! La culture est différente et on sort du confort que l’on connait en France mais d’un autre côté on développe une ouverture d’esprit et on se sent utile dans nos missions. Notre regard sur le monde change et c’est une bonne chose. Il faut juste oser.

Merci d’avoir pris le temps de partager ton expérience. Nous te souhaitons une bonne continuation au Sénégal et bonne chance pour ton projet de création d’ONG !

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